L’atelier Caneva-s c’est aussi un lieu de recherche et d’exploration. Les questions sociétales sont au cœur de nos préoccupations. Toujours en mouvement, les réponses à ces préoccupations ne pourront être pertinentes que si elles interrogent nos modes de fonctionnements. Chacune de nos missions est l’occasion de nous questionner sur le processus d’élaboration et de réalisation. Nous réfléchissons, testons et revisitons volontiers nos approches et alternatives méthodologiques, tout comme les processus de participation citoyenne. Parlons-en… et participons ensemble à la transition que réclame la gouvernance des villes, des paysages et des territoires !
L’assistance à la maîtrise d’ouvrage est aussi une compétence que nous assurons. Dans ce cas l’atelier Caneva-s prend le rôle de pilotage de projet où il conseille le maître d’ouvrage, élabore les approches méthodologiques, anticipe les processus de recherche et de projet, conçoit et assure le suivi du dispositif opérationnel… Cette mission est conduite en étroite relation avec le maître d’ouvrage, ce dernier restant seul décideur à tous les stades de la mission.
L’atelier Caneva-s, c’est aussi des expertises qui sont mises au service des processus de projet, des réflexions, des stratégies, de la programmation ou encore de la participation citoyenne. Dans cette configuration, le rôle de l’atelier Caneva-s s’apparente à une mission de conseil ou d’accompagnement de projet auprès du maître d’ouvrage ou auprès de partenaires. De courte durée ou s’intégrant dans des marchés-cadre, l’exécution de ces missions est à imaginer au plus près de la demande. Nous attachons de l’importance à ce que l’objectif de collaborer soit exercé dans l’écoute constructive, la complémentarité des compétences, et une attention pour l’optimisation des moyens mit à disposition et la durée des interventions.
D’autres configurations de projet exigent une association de compétences organisée en association momentanée ou groupement. Dans ce cas, l’atelier Caneva-s assure ses compétences dans le cadre d’un partenariat, assume son rôle d’associé, intègre les tours de paroles, partage ses expériences au sens large du terme, s’implique dans la réflexion, participe à la mise en place des concepts et assure le suivi de sa mission. Dans le cas où l’atelier Caneva-s serait mandataire du groupement, il assurerait en outre, la communication avec le maître d’ouvrage et la coordination du groupement.
L’atelier Caneva-s c’est aussi une plateforme en capacité de rassembler des expertises. L’approche systémique des projets que nous aimons privilégier impose des regards croisés, des échanges d’expériences, des compétences multiples. Ce processus d’expertises partagées permet au maître d’ouvrage d’appréhender les enjeux de projet, dans toutes leurs complexités. Dans cette configuration, l’atelier Caneva-s coordonne les expertises, assure la cohérence des points de vues, communique avec le maître de l’ouvrage, élabore les concepts de projet, et assure la maîtrise d’œuvre de projet, en partenariat avec les experts.
Dans ce scénario, l’atelier Caneva-s prend le rôle d’auteur de projet, concepteur paysagiste et maître d’œuvre. Le projet est au cœur des préoccupations. Il est à l’interface des échanges avec le maître d’ouvrage. Le projet naît de la réflexion et d’une symbiose que permet le dialogue entre les parties.
Geen enkel project start met een blanco blad. De landschappelijke sokkel vormt een rijk archief van wat zich afspeelt en afgespeeld heeft in de ondergrond. Als een detective speuren naar het DNA, interessante karakteristieken/eigenschappen die aanleiding geven om bepaalde (nieuwe) ingrepen te doen.
Inleven in de opgave betekend sensitief zijn voor wat de gebruiker, bewoner en belanghebbende beroert. Door je sensitief op te stellen wordt een ruimer inzicht verkregen die de basis vormt voor de opgave.
Een project is een verhaal. Het verhaal begint en eindigt bij de belanghebbenden, zowel de mens/de burger als de natuur. Mensen deelgenoot maken van een gemeenschappelijk verhaal is cruciaal. Betrekken is enthousiasmeren en motiveren met beelden en woorden die prikkelen.
Initier de la convivialité dans un projet, c’est “mettre l’humain dans une posture d’échanges et de regards croisés”. C’est concevoir des lieux où l’espace public offre places, terrasses, étales, lieux de rencontre, lieux associatifs, espaces d’exposition… promenades urbaines.
Tijdelijkheid is een instrument om nieuwe betekenis te geven aan verlaten of verwaarloosde plekken. Het kan mensen samenbrengen en verrassende nieuwe inzichten geven. Tijdelijkheid is een proeftuin het creëert de mogelijkheid te evolueren en tot andere en nieuwe inzichten te komen.
Individuellement et collectivement nous avons une part de responsabilité dans la conduite d’une mission. Si la décision originelle et le choix de départ ne nous reviennent pas directement, nous sommes investis, dès lors qu’une mission nous est confiée, de la responsabilité de poser des choix, des actions, des avis et opinions, des conseils et des critiques. “Nos choix deviennent des gestes politiques, engagés, militants, responsables”.
Demain est notre plus grand défi. De quoi sera-t-il fait ? Que pouvons-nous faire pour le rendre meilleur ? “L’avenir est ce qui conditionne les actes et les choix d’aujourd’hui”. Cette préoccupation permanente est au cœur même du processus de projet. Cet exercice prospectif se nourrit nécessairement des expériences passées et présentes. C’est donc avec prudence, audace, raison et optimisme que demain doit être envisagé.
Si le paysage est le résultat de la perception qu’en a l’observateur, cette observation se fait au travers de son regard. “Ce regard construit alors notre vision, nous guide sur le parcours sinueux de la construction du projet”, alimenté de souvenirs, de connaissances, d’expériences, d’idéaux, de subjectivité, d’intimité. Le regard forge notre réalité, nous nous efforçons de l’expliquer, de le partager.
Nos préoccupations contemporaines nous forcent à croire que ce qui est fait peut être défait, changé et adapté “avec la certitude que les effets et les incidences négatives seront mineurs, voire nuls”. Cette aptitude du projet à la réversibilité se conjugue naturellement avec la notion d’adaptabilité, ce qui le guide, quand les moyens sont adaptés, vers la durabilité.
Les relations, le contact avec l’autre et l’intérêt que nous lui portons, dans le respect et la compréhension de sa différence nous conduisent au partage. Le partage peut être une source de tension, mais “il est également créateur de liens, producteur d’équité”. Car dans un monde d’individualisation croissante, partager des lieux, des idées, des points de vue devient une urgence. C’est dans cette “espace” partagé que nait le compromis, la tolérance et le vivre-ensemble.
Notre échelle de vie se mondialise, et la révolution numérique modifie notre rapport à notre espace de vie. Dans ce monde de plus en plus connecté et virtuel, “prioriser nos besoins de ‘plus de proximité’ devient une urgence”. Ceci nous amène à reconfigurer nos trames urbaines et rurales pour plus de déplacements courts, plus de partage de l’espace public, plus de lieu de socialisation, plus de services de première nécessité.
Imaginer le processus c’est souvent dessiner le projet avant qu’il ne se trouve sur la planche à dessin. “Oser se questionner le processus, c’est se saisir de l’opportunité de faire autrement”. C’est générer de nouvelles manières de penser et de faire ensemble. Sans processus préalable et partagé par les parties prenantes, le projet n’est pas audible.
Le paysage habité est clairement question de ce qui échappe à la fonction de l’habitat, c’est l’espace du dehors… là ou le soleil brille, où il pleut. Cette notion de “paysage habité” nous ramène sur des questions très locales. Spatialement, elle commence par le quartier. Temporellement, elle est à l’échelle du quotidien. “L’habité, c’est l’infiniment proche”.
L’itinérance pédestre et sa pratique quotidienne, nous convoque dans notre rapport aux autres, à notre quartier, notre environnement sensible. La marche est le mode de déplacement le plus adapté pour vivre le lieu, sa spatialité, ses qualités physiques, paysagères et architecturales. Elle nous interpelle dans notre rapport à la lenteur, à notre capacité d’être dans le contact. “Aborder le projet par le prisme de l’itinérance, c’est interroger notre récit du quotidien, c’est prioriser l’idée de qualifier notre relation” avec les fonctions urbaines et culturelles, l’économie locale et sociale.